L'enfer scolaire ou la survie de Viima.

Cette critique va, j'espère, vous donner l'envie de lire ce roman sur lequel j'ai flaché lors de la foire du livre de Bruxelles 2012.

Quand des parents prêts à tout pour faire changer le comportement et la mentalité de leurs enfants et que ce dernier fait tout ce qu'il peut pour rester le même. Voilà comment je pourrais résumer ce magnifique livre relatant les aventures de Viima, adolescent et élève difficile de treize ans dont la vie se résume à faire du skate et qui se retrouve dans une école aux règles strictes et étranges dans laquelle il devra abandonner sa vie antérieure. Cette école, appelée École de la dernière chance, qui équivaut presqu'à un centre de redressement et dont l'unique but est de faire de ses (bons) élèves des "chances" et de "marquer" les mauvais. La conseillère d'éducation, qui est également sa belle-mère, lui impose d'oublier toute sa vie et va jusqu'à lui imposer une petite amie et un meilleur ami pour faire de lui quelqu'un de meilleur. Il va tout tenter pour récupérer sa vie d'avant même si cela implique de découvrir des choses que personne ne soupçonne.
À ne pas manquer la fin (in)attendue et surprenante.

"Dans les couloirs, on ne croisait que des élèves obéissants et des enseignants ambitieux [...]. Les tentatives de fugue étaient rares. [...]. La journée a commencé par un entretient dans le bureau du principal. Je devais signer un papier : Moi Viima Teräs, je choisis l'avenir" (pg 13).

Ce roman est écrit à la première personne du singulier à la manière d'un journal intime dans un style sublime grâce auquel on vit "réellement" les mêmes actions que le héros et découpé en 64 chapitres répartis sur quatre parties au rythme soutenu dont on ne veut pas perdre une miette tellement on veut connaitre la suite et la fin et en même temps ne jamais refermer le livre parce qu'on se sent proche des personnages. J'ai été attirée par la couverture et me suis précipitée pour acheter ce livre et découvrir ce que représentaient les masques (surprenant!).


L'auteure, Seita Parkkola est née en 1971 et vit à Turku, en Finlande. Après des études de littérature et de philosophie, elle a travaillé comme journaliste et photographe. Elle enseigne aujourd'hui l'écriture et la photographie. Elle a reçu pour ce roman jeunesse, en 2011, le "Pépite du roman ado européen" du Salon du livre et de la presse de Montreuil (France). Le roman est paru aux éditions Actes Sud Junior.

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le 22 avr. 2012

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