Une femme que j’aimais … avec un bémol à la clé !
Armel JOB n'a plus un nom à se faire, auteur belge affirmé et confirmé, il publie, cette fois encore chez Robert Laffont, un roman qui laisse la part belle aux traits psychologique de ses personnages et aux lieux, décors et coutumes que tout lecteur wallon ne manquera pas d'apprécier. C'est d'autant plus agréable à lire que, donnant lui-même les quelques mots descriptifs nécessaires, l'auteur ne laisse aucun lecteur en rade et permet à chacun d'apprécier, par exemple, le bonheur incommensurable de déguster un cornet de frites trempant dans la mayonnaise copieusement servie par Nunzia, l'italienne, marchande de belgitude.
Claude, vieux jeune homme solitaire, voit sa vie basculer lorsqu'il découvre sa tante Adrienne morte. S'agit-il d'une mort naturelle ? D'un accident ? D'un meurtre ?
Claude va mener son enquête, échafauder toutes les théories possibles, se laisser séduire par celles-ci, les suivre, s'y perdre, tout remettre en question et repartir en quête de la vérité.
L'idée est bonne quoique pas neuve, toutes les écrivaines et tous les écrivains de polar, de thriller adorent emmener leurs lecteurs sur des fausses pistes. Mais le récit tient la route ... à défaut, peut-être, de tenir ses promesses. En effet la systématique de la découverte, devenant certitude pour tomber à rien obligeant Claude à une nouvelle découverte-certitude-tombant à rien lasse vite. On se prend alors à lire pour seulement savoir qui, plus comprendre le comment et le pourquoi psychologique. Un peu décevant.
Ce roman "Une femme que j'aimais" n'a pas la force d'autres titres du même auteur tels "Dans la gueule de la bête", "En ton absence", "Et je serai toujours avec toi" ou, plus ancien, "Loin des mosquées".
Vivement le prochain titre que je ne manquerai pas de lire, Armel JOB restant un auteur à suivre!