La nostalgie heureuse
Tout fout le camp. Et notre jeunesse avec … Le roman d’Arnaud Le Guern se veut nostalgique mais optimiste à la fois à travers un récit qui fait de jolis allers retours entre aujourd’hui et...
le 22 févr. 2019
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Tout fout le camp.
Et notre jeunesse avec …
Le roman d’Arnaud Le Guern se veut nostalgique mais optimiste à la fois à travers un récit qui fait de jolis allers retours entre aujourd’hui et hier.
Aujourd’hui, c’est cet homme qui écrit un livre. Qui amène ses filles à la plage. Qui regarde les femmes. Qui parle de son père.
Hier, c’est une jeunesse dans les années 90. L’absence de ce père justement le temps d’une guerre au Moyen Orient. Qui attend son père. Ces souvenirs qui appartiennent à l’auteur et ceux plus universels dans lesquels nous nous retrouvons tous.
Hier, ce sont les filles. Sur papier glacé et dans les couloirs du collège.
Hier, qui résonne dans la plume de l’écrivain et dans le cœur du lecteur. Comme une douce musique un peu nostalgique à la radio.
Une jeunesse qui défile. Émouvante, terrible et simple. Comme celle de la plupart d’entre nous. Une jeunesse qui émeut.
Un hommage à son père. Un hommage à une certaine jeunesse. Un hommage à l’acte d’écrire pour se rapprocher de ceux que l’on aime. Pour se rapprocher de ce temps disparu. Cette folle jeunesse.
Dans un style parfois caustique, souvent émouvant, Arnaud Le Guern nous entraîne à sa suite et on ne peut le lâcher. Il s’agit du type d’ouvrages que j’aime particulièrement où on suit une plume, juste parce que les mots nous touchent et nous embarquent.
Récit émouvant donc d’un homme comme les autres. Avec ses failles et ses faiblesses. Avec ces lueurs de véracité et ses pieux mensonges. Le portrait d’un garçon comme vous et moi.
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le 22 févr. 2019
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