Une semaine dans la vie (d'une fan) de Stephen King
Ce roman s'intéresse plus à ceux qui lisent Stephen King qu'à l'auteur lui-même, et grandes sont les chances pour qu'il parle davantage ces "Constant Readers" que les simples lecteurs curieux.
Alexandra Varrin raconte comment elle a eu la chance de pouvoir suivre de très près la visite de Stephen King en novembre 2013 et de le rencontrer, ne fut-ce que brièvement, à chacune de ses apparitions; que ce soit en conférence de presse, en séance de dédicace ou lors de passages dans des émissions de télévision ou de radio.
Une semaine bien remplie que tout fan de Stephen King rêverait de vivre, et on partage un peu l'expérience grâce à ce compte rendu écrit qui parait très fidèle.
C'est l'occasion pour l'auteure de revenir sur son passé et ce en quoi sa vie a été irrémédiablement touchée par l'œuvre de Stephen King. Je pense que beaucoup de fans de l'auteur s'y retrouveront, tant il semble nous parler à tous personnellement dans ses écrits.
Impossible de ne pas se mettre un nombre incalculable à la place d'Alxandravarrin qui quitte le temps de ce livre son costume d'écrivaine et redevient la "Number one fan" du King.
Personnellement, je faisais partie de ces malchanceux qui n'auront pas eu de livre dédicacé en ce mercredi froid et venteux, mais je n'avais pas envisagé, à l'instar de Stephen King, qu'il y aurait autant de monde. Ceux qui auront réussi à se voir apposer la signature de l'un des plus grands auteurs américains contemporains l'auront mérité quand on sait qu'ils ont bravé des heures d'attente dans la nuit et le froid.
On regrettera cependant quelques passages où l'auteure se laisse aller à quelques instants de "crise de la grosse tête" ou d'une condescendance facilement évitable. Je pense aux passages classant les fans de la catégorie "fausse" à "vraie" ou à ceux où elle parle des "connasses" (sic) qui attendent des heures devant une boutique pour s'acheter une paire de chaussures ou bien lorsqu'elle se félicite de ne pas sortir "maquillée et en mini-jupe" (slut shaming anyone?).
C'est sans doute le seul bémol que je trouve à cet essai.