Usage communal du corps féminin par Kalimera
Gustave Machin est un con.
Un vrai, un authentique con, doublé d'un esprit de clocher, pourvu d'une hargne toute masculine, celle du con mâle égotiste, haut comme trois pommes à genoux, le nez merdeux et la calvitie portée haut les coeurs mais avec rancoeur.
Berk quoi.
Il rencontre une gourde aux gros seins et à l'esprit aussi vif qu'une brouette oubliée sur un tas de fumier.
Et bien sûr un con + une idiote ça fait des dégâts, c'est mathématique, logique, évident, imparable !
Et c'est jubilatoire, drôle et plein de verve.
On ressort le nez de ce petit roman vite lu, bien lu, avec un petit sourire narquois en pensant à la galerie de personnages tous plus déjantés les uns que les autres, une pêche d'enfer et la certitude que les romanciers français ne sont pas tous des cons infatués d'eux même.
Si si c'est vrai.