Valse mélancolique
Fiche technique
Auteurs :
Zbyněk Hejda, Zbynek HedjaGenre : PoésieDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : TchèqueTraducteur :
Erika AbramsParution France : 2008Éditeur :
Cheyne EdsISBN : 9782841161379, 9782841161379Résumé : Sous un titre baudelairien, Zbynĕk Hejda, né dans l'est de la Bohême en 1930, nous offre ici une poésie bien d'Europe centrale, quelque part entre l'ellipse de Trakl et le huis clos de Holan. Sans excès de noirceur, pourtant. Il y a chez ce poète, qui a lutté des décennies durant contre le totalitarisme, une grande compassion pour les fragilités humaines, un sentiment aigu de la responsabilité qui échoit à chacun et de la reconnaissance due à ceux dont la parole nous soutient face à la difficulté de vivre. L'ombre portée du spleen se projette sur ces pages où ennui, temps qui fuit, culpabilité se conjuguent en une danse macabre non dénuée d'humour. J'ai beau être là indéniablement,au sein de tout cela,c'estcomme d'un pur passé.Z.H.Zbynĕk HEJDA Né en 1930, vit entre Prague et le terroir de ses pères dans les collines de Moravie. Historien de formation, militant actif des droits de l'homme aux jours les plus noirs de la «normalisation» qui suit l'écrasement du printemps de Prague, il sera couronné en 1996 - pour Valse mélancolique, et à l'occasion de la parution d'une première édition complète de son oeuvre poétique - de la récompense littéraire la plus prestigieuse de la République tchèque postcommuniste (prix Jaroslav Seifert). Sa poésie est traduite également en allemand, en anglais et en russe. Erika ABRAMSA publié une soixantaine de traductions de poètes, peintres et philosophes tchèques. Maître d'oeuvre des Œuvres complètes de Ladislav Klíma en tchèque (Torst, 1996-) et en français (La Différence, 2000-). Auteur de trois volumes de prose non narrative publiés aux Editions de la Différence.Extrait du livre :Est-il certain que nous ayons un jour été ? Ou que cela n'ait pas été trop tard ? Sur quelles plaques avons-nous donc gravé nos images plus noires que noir ?Lessivées, lavées par les pluies du temps, les images des blanches villes et des villages. Et nous voilà donc : quelques poètes survivants avec les chiens vagabonds.