Tel est le choix qu'a fait Catherine Hélayel en écrivant ce livre, elle y explique son parcours et son passage au mode de vie végan, refusant toute forme d'exploitation animale qu'elle soit dans l'alimentation, l'habillement, les cosmétiques ou les loisirs.
Ce livre a été écrit avec le coeur, avec une énorme compassion envers les animaux, en expliquant calmement et posément le pourquoi du comment.
Pourquoi elle a refusé l'alimentation à base de produits d'origine animale, ou 60 milliards d'animaux par an sont tués dans les abattoirs dans des conditions concentrationnaires au seul nom du profit et du rendement, pour répondre à la demande.
Concernant l'écologie et l'impact catastrophique des élevages sur la planète, responsable de 80% de la déforestation, de la pollution des nappes phréatiques, du gaspillage d'eau, ressources, d'énergie et de terres agricoles quand 2/3 des terres sont destinées à la nourriture des animaux d'élevages.
Et donc, indissociablement responsable de la faim dans le monde, ce n'est pas dit si violemment dans le livre mais chaque enfant du tiers monde qui meurt de faim est finalement assassiné par l'industrie de la viande, voler les graines et végétaux des pays pauvres, détruire leurs sols, pour nourrir le bétail des pays riches, alors que l'on pourrait nourrir 15 milliards de personnes rien qu'en consommant directement ces végétaux.
L'auteur répond aussi aux questions sur l'habillement, les cosmétiques ou produits ménagers inutilement testés sur des animaux, la nutrition.
Le quid des protéines, calcium, fer... bien évidemment toutes disponibles dans le règne végétale en bien meilleur qualité, prévenant un grand nombre de maladies tel que le cancer, maladies cardio vasculaires ou l'ostéoporose.
Peu importe l'âge ou le sexe, sportifs, femmes enceintes... de nombreuses études comme celle publiée par la JAMA Internal Medicine qui montre que les vegans vivent plus longtemps avec moins de risques de maladies, étude réalisée sur 6 ans et 75 000 personnes.
De nombreuses sources sont citées dans le livre.
La question de la fameuse aussi B12, synthétisés dans les sols à partir de bactéries mais disparu dans la société aseptisée dans laquelle nous vivons (pesticides, traitements).
90% de la production de vitamine B12 synthétisé est utilisé dans les élevages pour supplémenter les animaux.
Au final qu'est ce qui est le pire ? Se supplémenter en prenant une ampoule de vitamine B12 tous les 10 jours ou en supplémentant à travers le corps des animaux d'élevages eux même supplémentés en vitamine B12 ?
Je vous laisse deviner.
Bon livre écrit avec douceur à conseiller pour comprendre le choix qui pousserait quelqu'un à passer au véganisme, à savoir n'importe qui, vous, votre voisin, votre famille... à partir du moment ou il réalise que quelque chose ne va pas, que l'exploitation et le massacre de masse que subissent les animaux n'est pas nécessaire.