William Henry Hudson sait de quoi il parle lorsqu'il immerge son personnage dans la forêt Amazonienne, puisqu'il est naturaliste. Mais c'est sa fibre poétique emprunte de surréalisme qui nous transporte. Nous flottons,sommes en suspension entre une réalité dure mais somptueuse, le héros côtoie des tribus tout à fait réelles qui font corps avec la jungle. Et surgit dans ce contexte vert, une présence irréelle, végétale ? Animale ? Esprit ? Et c'est à ce moment là que nous fondons avec délice dans le merveilleux. Le livre est bien nommé, le vert nous envahit et avec, la beauté mais aussi la cruauté de sentiments forts. Magnifique.

Dibi60
8
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le 19 oct. 2019

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