À la mort de sa mère, sa dernière famille, Hamidou quitte son pays car il rêve de poursuivre ses études tandis qu’on voudrait le voir quitter l’école pour travailler à 14 ans et devenir autonome. Après un long trajet (marche, exploitation par les passeurs, traversée de la mer sur un bateau gonflable, centre de détention...), il arrive en France où ne l’attendent que la vie dans la rue puis les foyers...
Finalement, à 16 ans, il est recueillis par les Le Goff dans un coin perdu de Bretagne. Dans ce nouveau cadre, le soutien de Nolwenn, l’adolescente de 13 ans de la famille, lui permet de s’accrocher et de croire en ses rêves.
Mais, tandis que les deux jeunes se rapprochent, une voisine raciste et malveillante commence à répandre des rumeurs et bientôt la situation de la famille devient difficile.
Roman très court et facile à lire, j’ai apprécié d’y voir expliqué simplement le parcours d’un migrant mineur isolé. J’ai trouvé la relation entre les deux jeunes enrichissante également. Les deux apprennent l’un de l’autre culturellement parlant. De son côté, Nolwenn tombe rapidement amoureuse d’Hamidou mais ce dernier, plus vieux de 3 ans, sait faire en sorte qu’ils conservent une certaine distance. Même si on sent qu’il est charmé.
Finalement l’histoire se termine rapidement et l’histoire d’amour n’est qu’anecdotique. On sent qu’une fois le parcours d’Hamidou raconté, quelques préjugés racistes corrigés et l’espoir donné, il fallait un peu meubler. Bref histoire charmante mais qu’il faut plus prendre comme un ouvrage éducatif sur l’immigration. Fin assez guimauve également mais bon, ça fait du bien au moral.