Une patate cuit dans le four .... La dernière tondeuse à gazon se tait ... Un ballon de foot fend l'air.. envoyé par un jeune enfant ... Une femme qui sanglote porte un chemisier orange et un short vert foncé ...


Ce calvaire sera long de 300 pages. Seul le titre du livre est bon, et c'est celui-ci qui m'a attiré, avec le résumé.


La 4e de couverture était mensongère : je pensais lire une histoire sur l'attentat perpétré par Anders Breivik en 2011. Le sujet du deuil, intime et collectif, était censé être le cœur du livre mais il est survolé. Les descriptions sont inutiles, les personnages détestables et leurs vies profondément ennuyeuses. Le personnage principal va juste passer le livre entier à se demander si elle va apporter des pains à la cannelle à ses voisins. C'est passionnant.


Et je ne sais pas si on est censés ressentir de la sympathie pour un couple de privilégiés norvégiens qui arrachent un enfant philippin à sa mère sous le couvert d'adoption. Puis lui infligent des violences, la "mère" le piquant avec une aiguille pour l'éduquer.


Si le but de l'auteur était de dénoncer ces comportements, il s'est complètement raté. Je regrette d'avoir perdu des heures de ma vie pour ce livre. Cependant peut être qu'il était un peu + intéressant et poétique dans sa langue originale mais qu'il a été mal traduit.

Audren
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le 6 août 2023

Critique lue 10 fois

Audren

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