Lorsque j’ai vu le titre, j’ai souri. Tout bêtement. Parce qu’il me parle, mais également parce que je trouve que c’est un titre original qui suscite notre intérêt et qui attise la curiosité. Par ailleurs, le petit commentaire laissé par l’auteur au bas de la page, celui qui indique que le récit compose de la noirceur et qu’il faut aimer cela, n’a fait qu’élargir mon sourire.
J’ai dévoré les nouvelles de Frédéric. C’était un réel plaisir de me plonger dans les profondeurs de chacune d’entre elles et j’ai été conquise par la plume. L’écriture est irréprochable, aucune faute, une mise en page parfaite en mon sens et surtout, une fluidité comme je n’en ai jamais vu. La plume de l’auteur est aussi douce que tranchante, pas dans un sens péjoratif. À vrai dire, j’ai trouvé qu’il y avait le sens du détail et que les descriptions écrites par l’auteur étaient vraiment superbes. C’est dans le juste milieu, tout est fait pour nous tenir en haleine du début à la fin de la nouvelle et au moment où on aimerait en savoir plus, continuer à lire, pof !, c’est déjà la fin de la nouvelle et on passe à la suivante !
Si j’ai été séduite non seulement par le titre, mais aussi par l’écriture de l’auteur, les idées des nouvelles ne m’ont pas laissée de marbre. C’était un réel plaisir de découvrir qu’il y a une personne qui aime les récits un peu plus noir, qui aime écrire et exploiter des idées sans se poser des questions. Parce que c’est exactement ce que j’ai ressenti ; j’ai trouvé qu’en lisant, il était tout simplement inutile de se poser des questions, qu’il fallait apprécier la lecture comme elle venait, tout simplement.
J’ai beaucoup aimé Rêve impromptu et Homo sapiens sapiens neandertalis. Ces deux nouvelles m’ont beaucoup transportée et je souhaite aux futur.es lecteur.ices de voyager autant que j’ai pu le faire avec les nouvelles de Frédéric.