Le dispositif du livre d'abord. Un portrait biographique de Santoka où la parole de l'auteur de l'ouvrage, Collet, s'efface derrière le journal de Santoka, le tout entremêlé de haïkus 'situés' dans le moment de leur écriture. Nous suivons ainsi dans sss dimensions humaines, poétiques et spirituelles, le trajet de clochard céleste suivi jusqu'à sa mort par Santoka, ivrogne, moine zen et poète.


Une écriture nue.


Santoka réussit à dire sans la moindre fioriture ses tourments, émerveillements, joies et peines. Jamais je n'ai ressenti la moindre affèterie de sa part. La parole -journaux et haïkus- de Santoka touchent parce qu'il ne cède pas à la tentation du narcissisme ni à la séduction de la langue.
Cette lecture est la rencontre avec une nudité immédiate, violente et en même temps aussi peu obscène que possible.
Et cette écriture sans tain curieusement devient miroir des fioritures dont nous nous voilons, réflexion sur nos chemins d'humains, émerveillement devant l'éphémère.

Jean-RémiGandon
10

Créée

le 26 janv. 2022

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