Un joyeux coquin
Cette œuvre libertine fut jouée en privé pour la première fois le 19 avril 1875 quai Voltaire (Paris 7ème) dans l'atelier de peintre Maurice Leloir, puis reprise le 31 mai 1877 dans l'atelier du...
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le 29 avr. 2020
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Cette œuvre libertine fut jouée en privé pour la première fois le 19 avril 1875 quai Voltaire (Paris 7ème) dans l'atelier de peintre Maurice Leloir, puis reprise le 31 mai 1877 dans l'atelier du peintre Georges Becker, 26 rue de Fleurus (Paris 6ème, à l'ouest du Jardin du Luxembourg). Le carton d'invitation (rédigé sur du papier à entête du ministère de la Marine) précisait "Nous allons, quelques amis et moi, jouer une pièce absolument lubrique… Inutile de dire que cette œuvre est de nous." Dans la salle il y avait le père de Maupassant, Emile Zola, Ivan Tourgueniev (qui anima les répétions), J.K. Huysmans ("Soirée hénaurme" notera-t-il), Edmond Goncourt (qui joua les dégoûtés dans son journal et parla de "salauderie") et aussi Gustave Flaubert qui était dans la confidence et qui fut enthousiaste, (il chuchota à l'oreille de Victor Hugo : "Non de Dieu, que c'est rafraichissant") ainsi que quelques femmes dont la chanteuse Suzanne Lagier (qui partit avant la fin) la princesse Mathilde et la célèbre demi-mondaine Valtesse de la Bigne ainsi que d'autres, masquées. Les rôles féminins était jouées par des acteurs travestis dont Maupassant lui-même (dans le rôle de Raphaëlle), et le rôle de Monsieur Baeuflanquet était tenu par Octave Mirbeau. La pièce ne fut jamais publiée du vivant de Maupassant et il fallut attendre 1945 pour qu'elle le fut (de façon confidentielle) On peut aujourd'hui en lire l'intégralité sur Internet et on s'en régale !
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le 29 avr. 2020
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le 29 avr. 2020
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