À vol d’oiseau n’est peut-être pas le meilleur de la série Longmire. Mais quand on aime, on pardonne tout ou presque ! Les faiblesses d’abord, comme une intrigue un peu légère peut-être avec cette jeune femme à l’apparent suicide, qui se révèle bien sûr un meurtre déguisé. Les enquêteurs se promènent de suspect en suspect, mais leur avancée ne m’a pas convaincue. Et puis il y a tous ces personnages absents et qui m’ont manqué : Vic (partie suivre un séminaire de relations publiques !), Ruby, les adjoints, Cady et tous les autres.
J’ai retrouvé quand même dans cet opus ce que j’apprécie de Craig Johnson. En premier lieu, l’humour, à la fois noir et décalé. J’aime aussi toujours autant cette manière qu’il a d’alterner légèreté et moments plus dramatiques ou presque poétiques. Enfin, ses romans font chaque fois un portrait très humain d’une population, d’une manière de vivre, marquée par les éléments et la nature du Wyoming.
Donc en résumé, pas le meilleur Craig Johnson, mais on prend toujours plaisir à retrouver Walt Longmire et sa bande et, avec eux, les grands espaces américains.