Adieu, mon livre ! par Veterini
Clairement un livre qui sent le vieux.
Kenzaburo se remémore pas mal de trucs. Notamment qu’il était pote avec Juzo Itami (le réalisateur de Tampopo) il parle vaguement de théories littéraires, évoque quelques bouquins dont Voyage au bout de la nuit, les possédés, Crime et châtiments... Mais sans vraiment développer grand-chose. On a quand même plus l’impression de voir un vieillard rabâcher sur sa vie que d’un prix Nobel qui nous illumine de réflexions profondes (et oui, il fait d’innombrables références au fait qu’il a eu ‘’un prix à Stockholm’’).
Enfin, au bout de 200 pages il commence à y avoir un début d’intrigue, avec une presque une promesse d’action, mais ça reste relégué au second plan, et on a du mal à ce passionnée pour ce complot de pieds-nickelés. Il y a quand même quelques idées à picorées dans ce livre, on pourra retenir quelques vagues spéculations sur la mort de Mishima. Notamment le fait que, parait-il, il écrivait ses livres en fonction et qu’il aurait prévu pour phrase finale. Aurait-il prévu sa mort de la même façon ? Il y a même quelques spéculations sur ce qui aurait pu ce produire s’il ne s’était pas suicidé.
Mais je dois avouer que dans l'ensemble les réflexions m'ont paru fade et rarement intéressante.