Troisième pièce d'Eschyle que je lis. Elle m'a semblé beaucoup plus longue que les autres, mais je ne sais pas si elle l'est réellement ou si ce n'est qu'une impression. Possible que les tirades infinissables et les détails géopolitiques à n'en plus finir induisent en erreur...
Encore une fois, c'est beaucoup de paroles pour pas grand chose. Il n'y a quasiment que des actions rapportées, et je ne parle pas seulement de violence ou de combats. Ici même les décisions et discussions sont fait hors de la scène, on n'a le droit qu'à des comptes rendus. Il y a un côté un peu frustrant là-dedans : est-ce que l'on lit une tragédie ou est-ce que l'on écoute quelqu'un nous la raconter ?
Le tout me semble relativement plat, et la langue n'a même pas retenu mon attention.
Un seul passage m'a en fait intéressée, c'est le moment où le chœur des vieillard se demandent comment ils devraient agir. Seul moment, en fait, où quelque chose arrive réellement sur scène.
Ce n'est donc pas le meilleure version de cette histoire.