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Zeliha Aktepe

a attribué 9/10 au livre

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Clémence_Rea

a attribué 6/10 au livre

Flambyby

a envie de lire le livre

Alb1n

a attribué 7/10 au livre

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Chloé Loth

a attribué 10/10 au livre

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Aliosha Costes

a recommandé le livre

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Callhagan

a envie de lire le livre

Golan Runciter

a recommandé le livre

, lui a attribué 7/10 et l'a ajouté à sa liste

Lus en 2024

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

morpheodholon

a envie de lire le livre

Sans-syllabe-aucune

a écrit un statut à propos du livre

“Il me semble, à moi, qu'avant même de la lire, qu'avant même de la découvrir, elle était l’œuvre que je lisais déjà tous les jours. Peut-être depuis ma naissance.”

sarahpoinard

a envie de lire le livre

nestbeschmutzerin

a attribué 7/10 au livre

et l'a ajouté à sa liste

lu en 2024

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Eugggg

a envie de lire le livre

charlottepgrz

a attribué 10/10 au livre

et l'a ajouté à sa liste

été 24, livres

Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Zgar

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aalicemm

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AndyT

a recommandé le livre

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Água Viva

1973 • livre de Clarice Lispector

Résumé : Je veux capturer le présent qui, par sa nature même m'est interdit... Mon thème est l'instant, mon thème de vie. Je cherche à lui être pareille, je me divise des milliers de fois en autant de fois qu'il y a d'instants qui s'écoulent — fragmentaire que je suis et précaires les moments — je ne me compromets qu'avec la vie qui naît avec le temps et avec lui grandit : il n'est d'espace pour moi que dans le temps... La musique ne se comprend pas : s'entend. Entends-moi alors avec ton corps entier. Quand tu arriveras à me lire, tu me demanderas pourquoi je ne me limite pas à la peinture et à mes expositions, puisque j'écris rude et sans ordre. C'est que maintenant je sens la nécessité de mots — et c'est nouveau pour moi ce que j'écris parce que ma vraie parole, jusqu'à maintenant, n'a pas été atteinte. La parole est ma quatrième dimension. ... Je dois aussi t'écrire parce que ton champ est celui des paroles discursives et non le direct de la peinture. Je sais qu'elles sont primaires mes phrases, j'écris avec trop d'amour pour elles et cet amour supplée aux imperfections, mais trop d'amour nuit aux travaux. Ceci n'est pas un livre parce que ce n'est pas ainsi qu'on écrit. Ce que j'écris n'est qu'un paroxysme. Mes jours ne sont qu'un paroxysme : je vis au bord. ... Oui je veux la parole ultime qui est aussi tellement première qu'elle se confond déjà avec la partie intangible du réel. J'ai peur encore de m'éloigner de la logique parce que je tombe dans l'instinctif, dans le direct et dans le futur. Déjà est déjà futur, et toute heure est l'heure dite. Quel mal y a-t-il pourtant à ce que je m'éloigne de la logique ? Je travaille la matière première. Je suis derrière ce qui est derrière la pensée. Inutile de vouloir me classifier : je me dérobe simplement, sans le permettre : le genre ne me saisit plus... "

Queton

a envie de lire le livre