Croire que l'on sait en ne sachant pas.

Comment savoir quelle chaussure est bonne pour le pied sans connaître le pied; comment savoir quelle décision est bonne (donc utile, donc juste) pour l'homme sans le connaître lui-même; comment connaître l'homme sans se connaître soi-même; comment s'occuper des affaires des autres quand l'on ne connait pas les les affaires qui sont à soi-même puisque l’on ne se connaît pas soi-même ?

La connaissance de soi passe par la connaissance de l'âme (comme substance, gouvernail de l'homme). Pour se connaître, l'âme doit en regarder une autre.

À mon sens une incitation d'une part à la remise en question puis à l'entreprise de connaîssance utile de ses propres défauts, de ses manquements, de ce qu'on a et de ce que l'on n'a pas, par l'étude des âmes, avec pour finalité de mieux connaître la sienne et donc de mieux se connaître, pour devenir réellement juste et tempérant.

La dissection de l'oeil passe par la chirurgie, mais la dissection de l'âme passe par la confrontation de celle-ci avec d'autres âmes pour en capter les différences et les similitudes. Se confronter à des âmes plus belles permettrait de prendre conscience/connaissance de ses propres manquements et de les combler