Ce livre est une bonne étude de la vie du roi de Macédoine qui a conquis le monde.
Cet ouvrage m'a complètement transporté dans un autre monde, et le fait de l'avoir fini me laisse un peu perdu.
Je vais commencer par les deux points qui ont fait que je ne donne pas la note maximale.
C'est un livre écrit en 1833, par un spécialiste d'Alexandre, une personne absolument respectée du milieu et son livre à fait date dans le monde de la littérature sur les biographies d'Alexandre. Mais, c'était au milieu du 19ème, et par ce fait, ce livre manque potentiellement des découvertes archéologiques plus récentes ! Que j'ai pu voir dans le National Geographic, le magazine Histoire ou autres. Cela peut être des nouveaux documents, ou des découvertes archéologiques récentes, c'est pour cela que je déplore la perte de connaissance sur Alexandre le grand, car ce livre n'a jamais été mis à jour.
Le second point est le manque d'approfondissement de l'humain. Il faut bien être conscient en lisant ce livre qu'on lit une sorte de roman d'aventure du personnage. L'historien se laisse certes parfois aller à des explications ou conjectures, son étude du personnage à proprement parler ne va pas assez profond, je trouve.
Cela étant, je pense que ce livre reste une œuvre majeure pour qui souhaite découvrir Alexandre.
L'auteur, une sorte de fan historique d'Alexandre m'a complètement bouleversé par sa sincérité d'écriture et sa faculté à dépeindre le Roi. Il nous y montre un personnage d'une grandeur assez inimaginable, qui tenta (et réussit en partie) de rallier les peuples de la Grèce à l'Indus, de la Perse au Caucase. Une personne d'une autre ère, tellement en avance sur son temps par ses considérations politiques, concilier l'occident et l'orient sous la même égide. Révolutionnaire. Sa vision religieuse était aussi en avance sur son temps ; il tend ainsi le polythéisme vers une représentation plus métaphysique d'un/des dieux, vers une symbiose symbolique et culturelle en propageant la culture Hellénistique aux confins du monde et inversement. En effet, s'il aurait vécu plus longtemps, qui sait si nous aurions eu un monde enfin uni. Mais sa mort suspecte et prématurée a laissé court a une guerre de succession d'une ampleur inimaginable. Ou ses fils ont été assassinés par des généraux voraces comme des hyènes. Sa mort a aussi sonné le glas des siècles plus tard au génie grec qui tombera sous l'occupation romaine.