Différent du film... pas meilleur, pas plus mauvais, juste différent
Adapté au cinéma en 2014 sous le titre Edge of Tomorrow, All you need is kill (qu’on appellera AYNIK pour aller plus vite) est à l’origine un « light novel » japonais. Un roman court donc, qui se lit très rapidement.
AYNIK raconte l’histoire d’une invasion extraterrestre, les mimics. Pour les combattre, les armées ont finalement conçu des armures de combat intégrales. Ces dernières augmentent la force des soldats et leur permet de transporter et d’utiliser de l’armement lourd (pour de l’infanterie). Bref, une espèce de space marine pour les fans de Warhammer 40000 ou des Iron Man pour les fans de comics. Malgré cet armement, les US ont eu beaucoup de mal à leur botter le cul aux mimics sur leur continent. Mais c’est une toute autre histoire au Japon. Bien que ne disposant pas de ressources naturelles, le Japon reste un territoire stratégique car c’est là-bas que l’on fabrique les meilleures armures de combat. Il s’agit donc d’une zone prioritaire. Notre héros, Kiriya, est une jeune recrue japonaise VOLONTAIRE qui va aller pour la première fois sur le champ de bataille. Et lors de cette bataille il va se faire tuer pour… se réveiller 30 heures avant !!! Monsieur vient de rentrer dans une boucle temporelle.
Notre cher Kiriya va d’abord être perdu et mettra quelques boucles avant de comprendre la situation. Il va alors s’entrainer, se battre, mourir et recommencer. Car s’il revient 30 heures dans le passé, il conserve en mémoire les évènements et les connaissances. Il gagne donc en expérience à chaque passage pour finir par devenir un véritable vétéran. C’est ici une des grosses différences avec le film : Kiriya ne s’entraine pas avec Rita, la Full Metal Bitch. La majorité des connaissances de Kiriya c’est de l’auto apprentissage. Notre héros n’a donc RIEN à voir avec celui du film. Ici nous avons quelqu’un de volontaire, motivé et débrouillard.
L’histoire a un certain aspect répétitif, mais cela est inévitable de par le thème de boucle temporel. Mais elle va développer un peu plus les personnages secondaires notamment Rita. Tout un passage va en effet nous raconter son histoire également, comment elle s’est retrouvé dans l’armée, comment elle est rentrée dans sa première boucle… Le système même des boucles est également expliqué avec les concepts de serveurs, d’antennes et de sauvegardes. La conclusion du roman ainsi que la sortie de la boucle est également radicalement différente du film.
Au final nous avons une histoire assez différente du film. Pas meilleure, pas plus mauvaise, juste différente. Le héros est plus débrouillard, indépendant et impliqué. L’histoire aurait surement mérité un format un peu plus développer, mais le format light novel évite de sombrer dans trop de répétition du à l’histoire.