Fiche technique

Auteurs :

Mimie Mathy, Benoist Gerard
Genre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : mars 2007Parution France : mars 2007

Éditeur :

Plon
ISBN : 9782259205597, 9782259205597, 9782286028336

Résumé : Souvenirs gourmandsLa vie commence par une grande page blanche.Du jour de notre naissance à celui de notre départ pour le pays au bout du bout du monde, on peint un immense tableau plein des couleurs et des saveurs de notre vie.Au début on peinturlure au hasard, et puis au fil des claques et des câlins on commence à savoir où l'on veut aller. On mélange les couleurs du bonheur, celles des peines, des grands et des petits malheurs. Tant qu'on respire, tant qu'on est vivant, on dessine notre vie et ce qu'on veut en faire.Benoist et moi, on a choisi des pinceaux un petit peu différents : pour moi, le cinéma, et pour lui, la cuisine. On a choisi de partager ce que l'on sait faire et ce qui est l'essence même de chacune de nos vies.Même si tout le monde ne reçoit pas la même boîte de peinture, même si les couleurs ne sont pas les mêmes pour une Mimie, dans sa cité de la banlieue lyonnaise, ou pour un Benoist, dans sa ferme des «Naudières» près de Laval, on a tous le droit de se peindre une belle vie.C'est ce qu'on a essayé de faire. De toute façon, on n'a pris qu'un aller simple pour le bonheur !Mimie MathyExtrait du livre :Papa et maman rêvaient que je fasse de grandes études, envisageant pour moi une carrière discrète derrière le bureau d'une grande administration, loin de certains regards pas toujours bienveillants. J'ai cédé un peu, leur accordant trois ans de sursis après le bac, réussi du premier coup avec la mention AB J'étais d'accord pour admettre que les études sont utiles, au moins pour essayer de comprendre ce que disent les hommes politiques ! Licence de sciences économiques donc, ratée de peu avant de finalement leur avouer que je voulais faire «Shirley MacLaine» comme métier. Gros choc, énorme trouille parentale.Je n'y pouvais rien : encore un rêve. Faire du cinéma et être sur scène. Puisque les gens se retournaient déjà