Quand vivre est la punition.
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Livre assez bizarre, à la fois incisif et addictif, mais aussi lassant, dérangeant et agaçant.
J'en sors très mitigé.
L'entrée en matière est brutale, violente, terrifiante : deux amants sont "enfermés" dans la fosse à plongeon d'une piscine désaffectée avec pour seuls compagnons, un pistolet chargé d'une seule balle et un téléphone portable qui délivrera le message fatal... Impossible de s'en sortir. Sans eau, sans nourriture, combien de temps résisteront-ils sachant que seul celui qui tuera, survivra ? L'amour sera-t-il plus fort que la mort ? D'où l’accroche du livre : Tuer ou être tué ! Sachant que le survivant ne sortira pas indemne de son choix.
L'histoire se répète et c'est là que cela devient lassant. Peu importe la situation, plusieurs duos vont connaitre la même issue... sans que l'on en comprenne le sens, ni que la moindre piste soit évoquée.
Côté flic: la situation est plutôt hétérogène. Une fliquette "commandant", Helen, aux déviances sexuelles maso, sans famille, sans mari, perturbée et fan de moto surpuissante, mène son enquête un peu à la hussarde. Une femme aux comportements masculins, ça change un peu. Sa fine équipe se compose d'un flic brillant, Mark, divorcé, qui s'alcoolise en surveillant son ex... Et la subtile Charlie, parfaite, souriante et appliquée. Quant au patron, il est disons odieux, car il en faut un.
La fin est plutôt classique et j'imagine mal qu'une autre conclusion soit possible.
Malgré les clichés, les raccourcis psychologiques, le rythme est rapide et l'intrigue se construit sur des chapitres courts, et des rebondissements fréquents. Les fausses pistes achèvent de perturber le lecteur, jusqu'à la découverte du coupable, rapide, qui conduit au dernier drame entre deux êtres proches. Mais je n'en dirai pas plus.
Un livre ambigu, qui pourra en passionner plus d'un, mais qui pourra décevoir les lecteurs très exigeants. Pour ma part, je dirai que je ne me suis guère ennuyé, mais cela ne restera pas une référence mémorable. Bravo à l'auteur M.J. Arlidge, l'idée de départ est originale.
A lire pour se faire quelques frayeurs.
Créée
le 30 nov. 2015
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