Fiche technique

Auteurs :

Jean-Michel Bonvin, Nicolas Farvaque
Genre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : Parution France : novembre 2008

Éditeur :

Michalon Eds
ISBN : 9782841864669

Résumé : Remettre l'éthique au coeur de la science économique et ériger la promotion des libertés en objectif premier de l'action politique, telles sont les ambitions qui animent l'oeuvre et la vie d'Amartya Sen.Entre philosophie et économie, l'auteur défend une approche théorique stimulante pour penser l'égalité réelle, le bien-être individuel ou collectif et la justice sociale dans les sociétés contemporaines. L'objectif de Sen est tout autant pragmatique : derrière l'optique d'un développement des libertés, figure une grille d'analyse renouvelée de l'action publique et des rapports entre économie et démocratie,Jean-Michel Bonvin, docteur en sociologie, est professeur à la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale.Nicolas Farvaque, docteur en économie, est responsable de la recherche à l'Orseu (Lille) et chercheur associé à l'IDHE (Ecole normale supérieure de Cachan).Extrait du livre :L'oeuvre d'Amartya Sen est foisonnante. Abordant des questions aussi variées que le choix social, la démocratie, le développement, l'identité, la culture ou les famines, elle peut donner une impression, parfois déroutante, d'éclectisme.Deux idées-forces ressortent cependant. La première est que l'économie et l'éthique sont indissociables ; l'éthique doit être replacée au coeur de l'économie. Cela commence dès la sélection de l'information à récolter pour décrire ou évaluer une situation sociale. Pour Sen, l'un des objectifs de la science économique est d'offrir la description la plus juste (au sens de justesse) pour permettre une évaluation normative des institutions et des politiques. Dans cette perspective, «la science économique vise une meilleure compréhension du monde - le monde économique, le monde social et dans une certaine mesure le monde éthique - dans lequel nous vivons. L'objectif est d'essayer d'obtenir une meilleure prise sur les choses qui affectent notre vie». Il renoue donc avec la dimension éthique de l'économie - son «héritage négligé» - qui confère à cette dernière une