Fiche technique

Auteur :

Jean-Paul Escande
Genre : Essai

Illustrateur :

Jochen Gerner
Date de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : octobre 2006

Éditeur :

Bréal
ISBN : 9782749506302Aussi connu sous le nom de : IRM du monde médical

Résumé : Considérer que le trou de la Sécu est le fond du problème du système médical français : une analyse trop facile et arrangeante ! Pour Jean-Paul Escande, le trou de la Sécu n'existe pas: c'est un choix de société! Le vrai problème est ailleurs : il est dans l'inadaptation de nos institutions médicales, à la fois aux temps nouveaux et à nos capacités économiques. A travers l'étude des quatre principales sphères du monde médical (l'enseignement et la pratique, les industries pharmaceutiques, la loi et la recherche), Jean-Paul Escande appelle à une réorganisation du système. Alors que l'enseignement et la pratique de la médecine s'éloignent du malade pour aller vers l'analyse des chiffres des examens, Jean-Paul Escande s'interroge : " Après avoir appris la médecine sans malades, comment voulez-vous qu'ensuite on ait envie de les soigner ? ". L'humain n'est-il pas pourtant au coeur de la médecine? Pour l'industrie pharmaceutique, ce sont des questions d'éthique mais aussi de financement qui se posent : peut-on breveter des médicaments indispensables à la survie de certains malades ? Est-ce là un travers inévitable de la médecine dans la société moderne? Face aux grandes évolutions médicales et au consumérisme émergeant, comment doit réagir la loi? Est-il par exemple encore acceptable de souffrir? La loi n'incite-t-elle pas les médecins à ne plus prendre de risque et donc à ne plus innover? L'innovation est censée être le fruit de la recherche : le problème est celui de la manière de mener la recherche. Plus que d'argent, la recherche a besoin d'inventivité, de cerveaux de qualité. Faut-il alors donner au Téléthon? Face à un système qui, malgré le contrôle des médias, de l'Etat et des finances, semble particulièrement menacé, ces questions font mouche. Les exemples sont concrets et nourris d'une grande e