Note et commentaire pour chacune des nouvelles de ce recueil.
I/ Le corps politique 6/10
Cette première nouvelle est à la fois surprenante et loufoque. En effet, l'histoire est totalement abracadabrantesque. Mais surtout elle n'arrive jamais à passionner et s'avère quand même assez prévisible sur son dernier paragraphe.
II/ La condition humaine 5/10
Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai trouvé cette nouvelle assez confuse. On ne sait pas grand chose des personnages qui semblent bien isolé les uns des autres. Idem, pour le/les monstres dont je n'ai saisi ni l'origine, ni le but. Le résultat est donc peu intéressant car on a l'impression que tout ces personnages ne sont là que pour servir l'aspect gore de ce récit.
III/ Apocalypse 4/10
Quand j'ai commencé à lire cette nouvelle, j'ai trouvé que ça partait bien. Un bon titre, un motel, une tempête, des fantômes. Mais bien vite, j'ai compris que cette nouvelle serait au mieux banale et malheureusement je ne me suis pas trompé. On à le droit ici à un thriller fantastique tournant autour de drames conjugaux rappelant un peu certains épisodes des "Contes de la crypte". L'histoire est ici peu intéressante et aucun suspense n'en ressort. Une nouvelle qui se pose comme un sous Stephen King, fade et sans passion. Je cherche d'ailleurs encore pourquoi cette nouvelle est appelée "Apocalypse".
IV/ Retro Satanas 7/10
Bref, mais assez efficace. On n'a pas le temps de vraiment accrocher au personnage mais l'ambiance est malsaine et bien décrite rappelant un peu "Hellraiser". Avec cette courte nouvelle, j'ai retrouvé ce que j'attend d'un écrit de Clive Barker: une atmosphère sombre et poisseuse, et une histoire aux relents gothiques presque palpable. Disons qu'elle manque juste de quelques pages pour être vraiment géniale.
V/ Le siècle du désir 3/10
Malsain et ennuyeux. J’espérai me rattacher au côté policier de cette nouvelle mais cette partie n'est pas plus intéressante que le reste de cette histoire qui tourne trop autour de l'obsession sexuelle sans jamais apporter quoi que ce soit de neuf, d'intéressant et de constructif à ce sujet qui s'y prête pourtant bien. Il est regrettable qu'il n'y ait aucune réelle mise en abyme de notre société.