J'ai trouvé l'idée d'un récit sur les disparitions et l'usurpation des œuvres d'art pendant et suite à la Seconde Guerre mondiale, originale et intéressante. Le style de ce livre m'a paru fluide tout au long de ma lecture, et l'auteur est parvenu à développer un certain attachement pour ses personnages. Ce qui m'a étonné, ce sont les descriptions très précises de détails que je ne trouve pas pertinents, que l'on peut comprendre seul en lisant la fiction sans que ce soit expliciter à ce point. Cela aurait pu être entrepris pour nous mettre dans une certaine atmosphère de l'histoire, les descriptions sont très importantes pour cela de mon point de vue. Néanmoins, ces descriptions noient d'une certaine manière la continuité de l'intrigue. Ce sont principalement des descriptions d'action des personnages secondaires geste par geste et non de l'environnement. J'ai trouvé cela un peu dommage. Par ailleurs, j'ai remarqué quelques fautes qui sautent à l’œil qui m'ont étonnée pour un ouvrage publié et édité. Une confusion de prénom des personnages (Il est écrit "Lucas", personnage absent dans cette scène au lieu de "Simon", et d'autre part "mon grand-mère"). Je trouve que cela décrédibilise d'une certaine manière la fiction, en nous faisant sortir de l'histoire en nous rappelant la présence de l'auteur derrière sa plume. Cependant, l'intrigue est prenante et l'envie de comprendre nous maintient dans une certaine lancée.
Mais j'ai trouvé l'explication de la fin un peu rapide. Néanmoins j'ai conscience que c'est un choix d'aller assez vite à la fin et de couper l'histoire juste après la résolution de l'intrigue, ce n'est qu'une petite remarque personnelle. J'ai tout de même apprécié que l*'happy end* qui pointe son nez depuis le début de l'histoire en soit ébranlé.