Un poeme qui figure dans mon manuel du francais , intitule Nature morte dans le recueil ayant pour titre la Flamme et les cendres...ecrit je crois peu apres la grande guerre me fascine depuis longtemps et j'aimerais bien en parler. Le poete et ecrivain, Emile Henriot a vecu de 1889 a 1961, et etant academicien. Ils prone des valeurs bourgeoses et honnetes. Un poeme qui m'a etonnee par sa plasticite des images a convoquer le reel mais a le rendre presque enchanteur dans la vitalite du quotidien, ce quotidien ayant pris le cote charmeur et acceuillant qui equivaut a un repas familial qui semble crier le refuge a l'amour et a la tendresse. Ce poeme est une entree dans l'intimite chaleureuse d'un foyer ou la bonne fee regne qui veille amoureusement sur les besoins de ses habitants ou les couleurs des objets sont peintes avec delices , car elles sont ondoyantes et respledissantes evoquant ces doigts de fees qui les a preparees et fait cuir a point.
Il refere aussi l'image d'une union a souhait ou tout membre leur tache a ameliorer ce petit coin de felicite maison
Le poeme evoque la stabilite et solidite des valeurs anciennes, la famille et son havre qui est la maison.


    Nature morte

Midi. Je rentre, On va dejeuner, L'air est chaud.
Ma maison disparait presque sous son manteau
De lierre. Un lezard dort au bord de la terrasse.
Et voici ce que j'apercois lorsque je passe
Devant la fenetre entrouverte du salon :
La table mise avec sa nappe a croisillon,
Un pot de fleurs des champs a cote de la miche\
D-un pain rustique et rond que le soleil vernisse
Et craque et sent bon la four et le froment;
Des assiettes de bois peintes naivement,
Des fruits dans une coupe et des pichets d-un cidre
Fait l-an dernier dans mon verger, doux et acide
A la fois, et fleurant la pomme et petillant;
Et le sel, et le vin, du lait cremeux et blanc,
Et, complement frugal de ce spectacle honnete,
Dans un plat bleu, fumante et jaune, l'omelette.


ou il y a une solidite du vers, de sa nature compacte et inebranlable, sur et comme fait d'etre eternel. on ressent cela par tous les sens . les vers sont embaumes. on est devant le tableau flamand , pur de droites lignes. a vraie vie aux senteurs inoubliables qui sont indelebiles .
Ce poeme et je crois et encore plus ce roman d'Aricie Brun , je suppose, en effet pour le roman , sont dernieres images d'un monde qui n'est plus en France et a l'ouest en tout cas, image evoquant une tranquillite ou une simplicite qui n'y a ete jamais,representations d'une image de securite et d'union etroite et de felicite , qui avaient ete loin d'etre le cas
La Flamme et les Cendres edite par Mercure de France

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le 15 janv. 2017

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