Le titre est trompeur. « Aucune rencontre n’arrive par hasard »… on s’attend à un bouquin qui te raconte que tout est écrit d’avance ou encore que c’est toi qui provoques ce qui t’arrive. Et bien oui mais non ! Ce livre est en fait condensé d’exercices pour appréhender l’autre et soi-même autrement grâce à une méthode magique : la bienveillance. Si tu pars du principe que toute personne que tu rencontres ne peut que t’apprendre quelque chose sur toi, sur elle, sur la vie, l’amour, les vaches, que sais-je encore, alors oui, cette rencontre te fait du bien. Quand tu t’aperçois qu’en jugeant l’autre c’est en fait toi que tu juges, et que, pour le coup, ça ne te fait pas de bien du tout, ben, t’apprends à faire autrement. Et c’est franchement un bon kif.
Un cours de développement personnel tout simple plein de recommandations et d’exercices à appliquer hyper facilement au quotidien. Tu apprends à voir l’autre autrement et surtout à comprendre comment toi, tu fonctionnes.
J’ai testé la semaine dernière un truc tout bête au bureau : arrêter de râler et accepter les autres comme ils sont. Pas bien compliqué surtout quand je me rappelle que lorsque j’ai envie de pourrir quelqu’un ce sont souvent mes propres problèmes que je transfère. Si j’accepte les imperfections des autres sans les juger (oui, mes collègues ne sont pas parfaits, et s’ils lisent cette chronique, ils auront au moins appris ça…), ça me met dans un état d’esprit positif : même s’ils font quelque chose qui me déplaît, cette action n’est pas dirigée contre moi. Donc pas de raison de râler mais plutôt d’aller les aider. Je n’ai été qu’amour (ou presque) toute la semaine. Certains ont été surpris mais je n’ai récolté que du positif : pas d’angoisses, des sourires, même des compliments (deux, c’est déjà pas mal par rapport à d’habitude, j’te jure) et surtout une légèreté hyper appréciable lors de mes parfois fastidieuses journées de travail.
Finalement, on se déglingue pas mal le moral en dézinguant autrui. Ok, dit comme ça, ça fait un peu « viens, on s’aime tous et on mange des fleurs en se tenant la main, et éventuellement on se met tout nus ». Rassure-toi, tu ne vas pas te mettre à aimer la terre entière et tu pourras encore putasser (un peu) sur tes congénères. Mais garde quand même dans un petit coin de ta tête que dire du mal d’autrui en dit plus sur toi que sur lui, que le dénigrer te fait finalement plus de tort qu’à lui et que ce couillon (oups, j’ai ripé) que tu juges peut même t’apprendre des choses sur toi. Tu verras, ta vie va changer aussi vite que ton point de vue. Un vrai p’tit ange tu vas devenir !
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