Je dois bien reconnaître que lorsque je me suis décidé d'attaquer Azteca, j'avais un peu quelque craintes. Plus de mille pages pour un roman, si jamais il ne venait pas à me plaire et comme je déteste ne pas terminer ce que j'ai commencé, j'avais peur de me le coltiner pendant très longtemps.
Cela n'a pas été le cas et c'est une véritable plongée dans le monde aztèque, de sa naissance à son apogée jusqu'à sa chute et sa conquête par les Espagnols. Et c'est un récit incroyablement documenté de la part de Gary Jennings. On se sent plongé au sein de cette culture, des différences qui existent, de ce qui nous apparait cruel, des essais sexuels de notre interlocuteur, etc.
C'est parfois très cru, rien n'est nécessairement épargné au lecteur. On pense régulièrement au film Apocalypto de Mel Gibson tant certains passages sont similaires dans le film et dans le livre. Preuve que les deux sont en tout cas très bien documentés.
Par moment, je regrette des passages quelque peu répétitifs. J'aime par contre comment la morale de l'Eglise Catholique de l'époque est mise à mal. C'est rythmé et très intéressant.
En deux trois mots, ne vous laissez pas effrayer par le volume du livre, vous serez transporté.