Pré-texte
Le point de départ de B17-G, c’est l’image de la destruction d’un bombardier états-unien de la Deuxième Guerre mondiale, vue à quelques années d’intervalle par le narrateur – mais s’agissant à peine...
Par
le 24 mai 2017
1 j'aime
La prouesse de ce livre, c'est de vous promettre un récit, celui de cet avion touché par un chasseur allemand. Quand le récit a enfin lieu, il n'est plus ce qui est le plus intéressant et vous noie presque sous les termes techniques, le récit est bien trop précis pour sembler fictionnel. Bergounioux a eu le temps de vous amener à réfléchir, il vous a emporté ailleurs, de quoi rendre la chute encore plus grandiose.
Il décrit magnifiquement notre monde, qui au XXème a subi un nombre incalculable de "progrès" qui a, à la fois détruit l'homme et son monde et, à la fois lui a permis d'avancer. Il arrive à nous faire regretter le progrès, l'omniprésence de la technologie. De plus, la violence de son récit prend une autre dimension, puisqu'aujourd'hui, même les plus jeunes côtoient ce genre d'images (les bombardements) à la télévision, dans des jeux vidéo.
Cette posture entre faits historiques et faits fictionnels est néanmoins tout à fait remarquable.
Créée
le 22 févr. 2016
Critique lue 297 fois
1 j'aime
D'autres avis sur B-17 G
Le point de départ de B17-G, c’est l’image de la destruction d’un bombardier états-unien de la Deuxième Guerre mondiale, vue à quelques années d’intervalle par le narrateur – mais s’agissant à peine...
Par
le 24 mai 2017
1 j'aime
La prouesse de ce livre, c'est de vous promettre un récit, celui de cet avion touché par un chasseur allemand. Quand le récit a enfin lieu, il n'est plus ce qui est le plus intéressant et vous noie...
le 22 févr. 2016
1 j'aime
Le meilleur de Bergounioux. La prose de Bergounioux est une merveille - mais employée, la plupart du temps, à des sujets anodins : la rivière, la Dordogne, l'enfance, les papillons... On peut...
le 2 mars 2022
Du même critique
La prouesse de ce livre, c'est de vous promettre un récit, celui de cet avion touché par un chasseur allemand. Quand le récit a enfin lieu, il n'est plus ce qui est le plus intéressant et vous noie...
le 22 févr. 2016
1 j'aime
L'ayant lu au collège, ce livre m'a marqué. J'entendais sans cesse parler de Jean Molla parce qu'il était venu au collège, ces livres ne m'attiraient pas. Puis c'est CE titre : Sobibor, c'est lui qui...
le 30 mai 2013
1 j'aime
Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Entre malaise et soif de savoir ce dont il retourne. Mais s'il y a bien quelque chose qui m'énerve ce sont les approximations sur la Réunion. Du pangolin ...
le 15 déc. 2023