Bubble gum par Virginie Else
J'ai accroché dès le début avec le personnage masculin, un milliardaire désabusé qui pour tromper son ennuie va se lever un matin et décider de démolir la vie d'une personne. Comme ça. Le personnage de Manon (le prénom m'a fait tiqué du début à la fin) ne devient intéressant qu'à partir du moment où elle devient une vraie garce. Mais ce qui est bien avec Lolita, ce qu'il n'y a pas de long flirt à l'eau de rose : ça se rencontre, ça baise, et on envoie la descente aux Enfers.
Malgré une narration d'après moi un peu trop propre après Hell, Bubble Gum suit gentiment les traces du précédent succès. Seulement là, il y a vraiment des moments où l'on tombe de haut, si son premier roman était téléphoné, Lolita Pille balance dans son second livre des chutes monumentales. Il y a juste la dernière qui m'a gené, ça faisait trop, rajouté, pas préparé. Mais malheureusement si je ne veux pas vous spoiler la fin je vais devoir me taire la dessus.
Je conseille donc Bubble Gum à ceux qui ont su apprécier Hell malgré le foirage cinématographique total, et passer outre le fait que c'est « un roman d'adolescente paumée etc ».