New-York, le patron de Gideon l’envoie sur une prise d’otage. L’homme qui retient 4 personnes, deux adultes et deux enfants, est un ancien collègue de Gideon. Les forces de police en place le laissent négocier. Mais Gideon n’y arrive pas et cela se solde par la mort de deux personnes. En investissant les lieux, les forces de l’ordre se rendent compte que l’homme était fortement irradié. Les premiers éléments de l’enquête démontrent qu’un attentat d’une grande ampleur se prépare. Gideon sera forcé par son employeur, de déjouer cet attentat avec un agent du FBI, Fordyce. Gideon sera seul contre tous.
Si j’étais vraiment contente de retrouver deux bons auteurs que j’aime bien, j’ai vite déchanté. Pourtant le sujet était assez passionnant, une prise d’otage d’un homme qui se révèle avoir été fortement irradié, qui est accusé de vouloir préparer un attentat terroriste aux Etats-Unis, qui s’est converti à l’Islam. J’ai lu les premières pages tranquillement en suivant Gideon Crew et Fordyce au cœur de leur enquête, sentant bien qu’il y avait anguille sous roche avec toutes ces forces en présence et un jeu très tôt révélé. Sauf que, malgré leur enquête, au bout de 200 pages, rien n’avait avancé. Sans trop en révéler, l’action commence ensuite à prendre bien tournure. Sauf que je trouve que cela tourne très vite court, malgré les courses poursuites, mener toutes les forces armées de police, de sécurité sur un seul lieu. Bien sûr, j’ai suivi les aventures de Gideon, de Fordyce, de toutes les forces impliquées pour éviter cet énorme attentat aux Etats-Unis. Mais les auteurs n’ont pas su rendre, avec force, cette enquête. Les éléments sont surfaits. L’accident d’hélico ne fait aucune victime. Malgré les coups, les difficultés, Gideon avance encore et toujours. Il ne semble jamais fatigué. Il n’a jamais besoin de recharger ses accus. Pour moi, tout semble tiré par les cheveux. Bien sûr, il y a un joli rebondissement qui nous fait avaler les pages pour connaître la suite et la fin. Mais en parlant de fin, même si c’est pour sauver sa peau, Gideon tue deux hommes alors que, malgré les coups, il n’a jamais fait feu pendant tout le roman sur quelqu’un. La fin justifie-t-elle les moyens.
Je peux approuver le choix par les auteurs de Gideon Crew dont c’est la deuxième enquête. Je n’ai pas lu la première mais étant donné que ce roman ne m’a pas laissé de souvenirs impérissables, je m’abstiendrai, tout comme la suite. Cet homme a vu son père mourir, accusé injustement, mourir sous ses yeux. Gideon, d’ailleurs, pense énormément à son père, à cet homme absent dont il sait qu’il n’est pas responsable de ce qui s’est passé. Mais il semblerait que les garçons grandissant sans leur père, éprouvent de nombreuses difficultés. Le passé de Gideon n’est pas très reluisant puisqu’elle vole des œuvres d’art mais les explications, quant à ces faits, ne me dérangent en aucun cas. De toutes façons, cela lui servira pour le troisième roman de la série. Gideon devra faire un choix. Sauver le monde ou le laisser tel quel avec des personnes qui ne méritent pas qu’on s’attardent sur elles. Malgré tout, même s’il s’occupe de nucléaire, Gideon est un homme fort qui ne se laisse pas faire et sait se défendre. De toutes façons, il peut transgresser la loi puisqu’il ne doit pas rendre de comptes à une instance supérieure lors de son partenariat avec Fordyce. Gideon ne s’est jamais attaché à personne, il n’a jamais rien révélé sur lui. Mais il se confiera à Fordyce et Alida. Pressions et sollicitude auront raison de lui, surtout qu’il a appris qu’il était condamné à cause d’une maladie qui ne peut être opérée.
A près de 5 mois de lecture, c’est le premier roman de l’année 2015 auquel j’attribuerai une très mauvaise note.