Face à tout ce foin médiatique et publicitaire, j'ai réussi au bout de trois mois à me lancer dans cette nouvelle saga, ce que je ne pensais pas du tout faire. Si vous consultez mon blog de temps en temps, vous vous rendez vite compte que la romance érotique est loin d'être mon genre de prédilection. Je suis passée complètement aux travers de cette nouvelle tendance, le new adult, de Cinquante nuances de Grey à After, en passant par les livres de Christina Lauren ou de Sylvia Day. Le plus souvent, je n'ose me lancer dans ces romans. Pas parce que je manque de goût face aux thèmes proposés mais parce que j'ai toujours peur que ce soit mal fait, mal construit, mal écrit. Dans un roman, j'aime pouvoir m'attacher aux personnages au-delà de leur beauté physique, de laquelle ils sont tous dotés, ou de leur compte en banque. Donc avec Calendar Girl, c'était dès le début un pari risqué. Et lorsque je me suis aperçue du nombre de pages, j'ai commencé à réellement m'inquiéter... à raison.
L'idée de proposer chaque mois une nouvelle aventure de Mia, devenue escort girl, est vraiment bonne. Un rendez-vous mensuel s'installe et laisse également une place primordiale à l'héroïne qui nous fait découvrir les pans de sa vie pendant un an. Alors que son père, alcoolique et gros joueur, doit de l'argent au dernier petit ami de Mia, celle-ci est prête à tout pour réussir à effacer ses dettes. Et c'est grâce à sa tante qu'elle va pouvoir trouver un travail singulier mais qui peut lui rapporter beaucoup d'argent : escort girl. Chaque mois, Mia va devoir rencontrer un nouvel homme, le plus souvent très riche, et s'installer chez lui pour les prochains vingt-quatre jours, lui servant d'alibi ou tout simplement afin de lui tenir compagnie. Le sexe n'est pas obligatoire mais peut rapporter une grosse prime. Donc, pour en revenir à ce que je disais au-dessus, l'idée de départ est bonne. L'auteure propose un contexte qui va servir par la suite à approfondir, je l’espère, le personnage de Mia, en exploitant ses failles et ses craintes dans un univers de jeu et de délinquance. Mais alors qu'elle est représentée comme une femme forte et indépendante, je me suis retrouvée face à plusieurs incohérences. Alors qu'elle semble au départ fortement hésiter face au travail qu'on lui offre, à la vue de Mister Janvier, Wes, tout s'envole ! Plus d'hésitations, plus de craintes. À la vue de ce bellâtre fortuné, tout disparaît.
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