Roman étrange, comme tous les romans de Michael McDowell.
Malgré les super personnages créés par l'auteur original, j'ai bien ressentis la rupture entre l'écriture de McDowell et celle de Tabitha King qui a repris le flambeau après le décès du créateur.
L'Amérique dénaturée et désabusée de l'auteur, traversée par des personnages décalés et torturés, avec un soupçon de paranormal et de fantastique, que je n'arrive toujours pas bien à comprendre même après la fin du récit.
J'ai trouvé un certain manque de fludité dans la narration et la chronologie du roman, de l'évolution de ces personnages qui semblent traverser dix ans en deux pages tout en passant deux cents pages sur une période d'une semaine.
L'intrigue n'en est une qu'au tout début et à la toute fin du roman, laissant un sentiment de flottement entre les deux, heureusement comblé par un récit assez intéressant et des personnages attachants.
J'avoue avoir surtout choisi ce livre après ma récente découverte des écrits de McDowell et un désir d'en découvrir toujours plus, tant sa plume particulière arrive à me saisir sur des récits invraisemblables.
C'est donc pour moi une lecture mitigée, sur un récit intéressant, mais qui ne méritait pas, selon moi, 500 pages et 4 jours de ma vie.