Tout au long de la lecture je me suis demandé si l’auteur ne maîtrisait pas le format épistolaire ou si c’était seulement la trame littéraire qui était assez creuse et manquait d’intérêt.
Pourquoi ces personnages continuent-ils à s’écrire quand on voit avec quelle véhémence ils se nomment, se rabaissent et se méprisent...
Le roman épistolaire n’est pas réputé pour être le style le plus fourni en péripéties, mais ici il ne se passe vraiment rien. On ne peut relever aucun fait, aucun élément qui aurait pu faire avancer le récit.
Est-ce une ode à la schizophrénie, au dédoublement de la personnalité, aux névroses ... ?
N’ayant pas les réponses, on ne peut et ne cherche pas à démêler le vrai du faux. La lecture se fait de façon automatique et heureusement le livre n’est pas bien long.
Je serai incapable de vous dire comment cela se termine.
La seule chose qui est agréable c’est l’écriture de l’auteur. Un vocabulaire relevé et maîtrisé et une prose assez fluide.