Stylé
Une nouvelle centrale et ses sept satellites. Deux avant, cinq après. Les points communs, eux, sont au nombre de trois : chaque récit est porté par une femme (le narrateur est un homme dans Un oiseau...
Par
le 1 mars 2023
Bien que Maylis de Kerangal explique parfaitement bien le fondé de la genèse de son recueil de nouvelles sur le quatrième de couverture,Canoës demeure un exercice de style curieux. La polyphonie des narratrices et d’un narrateur masculin ( sur L’oiseau léger), la résonance de certains passages et le fait de retrouver une histoire liée à un canoë ( d’où le titre de l’ouvrage au pluriel) sont des éléments de construction structurant laissant quelque part peu de place à la surprise ou à l’improvisation. Le lecteur a l’impression d’évoluer dans des espaces codifiés où pourtant le caractère unique de chaque récit aurait pu prévaloir. Reste une grande qualité d’écriture, une façon sublime d’embrasser le point de vue d’un personnage jeune ou plus âgé et de temporiser sur les émotions distillées dans les nouvelles pour ne pas les rendre trop directes ou insipides. Maylis de Kerangal, de ce côté là, réalise un bon recueil tant ses trucs d’écrivain sont affûtés.Elle sait broder avec les atmosphères et les personnages auxquels elle donne des partitions habitées.
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Créée
le 7 févr. 2022
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le 7 févr. 2022
Une pointe de déception par rapport aux autres romans. Je retiens "Mustang" la novela centrale, et beaucoup aimé "Un oiseau léger". Reste une belle écriture, fluide, aérienne.
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le 24 sept. 2021
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