Très bonne surprise que ce premier roman de science-fiction. J’ai retrouvé avec Simon Jimenez des sensations de lecture que la découverte de la SF à l’adolescence m’avait procurées. Il emprunte la mélancolie des textes de Bradbury et Simak et l’anthropologie futuriste d’Ursula Le Guin.
Certains chapitres sont de véritables fulgurances et peuvent se lire quasiment indépendamment du reste de l’ouvrage, notamment un premier chapitre sur une histoire d’amour au temps de la distorsion temporelle et un autre sur le dernier survivant d’une lune qui vit dans les enregistrements de concerts réalisés dans sa jeunesse lorsque la lune était pleine de vie et de musique.
Le reste du roman est de facture plus classique avec une fin un peu poussive mais je n’ai pas boudé mon plaisir, c’est un très bon roman de SF.