« Mourir de ne pas mourir », j'aime la musique de ses mots.
Aujourd'hui, je ne m'explique toujours pas cet amour pour Paul Eluard. Mais c'est un amour né en cours de français, Monsieur L. nous avait demandé d'étudier le recueil de poèmes de notre choix. J'avais lu Baudelaire, Nerval était déjà présent dans notre séquence et la moitié de la classe s'était jetée sur Prévert. Merveille : Capitale de la douleur semblait être le titre parfait pour l'adolescente torturée que j'étais (maintenant ça va merci).
Je ne prétends pas avoir tout compris.
Sa poésie, en plus des jolis mots, invite à travers les poèmes dédiés, entre autres, aux peintres Klee, Arp, Miro, Picasso ou Giorgio de Chirico à découvrir le courant surréaliste.
Et Max Ernst plus présent encore, dont Gala la femme d'Eluard servait de modèle. L'envie de savoir ce qui se cache derrière les poèmes de Paul Eluard n'est jamais loin, quand on ne se fait pas déjà sa propre histoire.