Capitalisme et Pulsion de mort : Freud et Keynes
Fiche technique
Auteurs :
Bernard Maris (Oncle Bernard), Gilles DostalerDate de publication (France) : janvier 2009Langue d'origine : FrançaisParution France : janvier 2009Éditeur :
Albin MichelISBN : 9782226186997, 9782226186997, 9782818500033Résumé : Dans les années 1930, le monde capitaliste, promis à une éternelle croissance, a traversé une grave crise économique, qui a débouché sur la Deuxième Guerre mondiale. Keynes et Freud, contemporains de cette période, ont chacun dans leur domaine porté un regard critique sur l'évolution de notre civilisation. Si la raison d'être de l'économie était au départ de résoudre le problème de la rareté, pourquoi la course à l'accumulation des richesses semble-t-elle sans fin et aveugle aux maux qu'elle engendre pour l'humanité ?En mettant en lumière les nombreuses similitudes entre les analyses de ces deux penseurs (les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, mais on sait que Keynes fut un lecteur attentif de Freud et que ce dernier fut impressionné par certaines œuvres du maître de Cambridge), Gilles Dostaler et Bernard Maris ébauchent une vision freudo-keynésienne de l'argent et du capitalisme. Freud et Keynes étaient convaincus qu'il existe au cœur de l'homme comme de sa société une pulsion inexpugnable, un désir de mort, qui prend la forme du désir d'argent.Que peut-il y avoir au-delà du capitalisme et de son énergie mortifère ? Sur ce point, leurs réponses divergent. Si Freud se montre pessimiste, alors qu'il assiste à la montée en puissance du nazisme, Keynes imaginait qu'à l'horizon 2030, les hommes auraient mis fin au problème de la rareté, reléguant l'économie au second plan pour se consacrer enfin à la culture et à l'art de vivre.L'Auteur : Spécialiste de l'histoire de la pensée économique, professeur à l'Université du Québec, Gilles Dostaler est notamment l'auteur de : « La Pensée économique depuis Keynes » (avec M. Beaud, Seuil, 1993) et « Keynes et ses combats » (2005).Agrégé et docteur en économie, Bernard Maris enseigne dans des universités en France et aux États-Unis. Journaliste, il anime la page économie de Charlie Hebdo sous le nom d'Oncle Bernard. Il est également chroniqueur sur France Inter. Doté en 1995 du titre de « meilleur économiste », il est connu