Un roman qui pose des questions de bioéthique intéressantes

L’action se déroule en France en 2030, la médecine a fait des progrès fulgurants et permet l’implant d’organes artificiels (sauf pour le cerveau) à condition de pouvoir se les payer. On va suivre 4 ados embarqués dans la même voiture, pour un rapt qui tourne à la cavale. Maria a perdu son bras dans un accident et s’est fabriqué elle-même une prothèse qu’elle passe son temps à perfectionner. Leila est une jeune fille malade dont tous les organes sauf le cerveau sont artificiels, pour payer toutes ces opérations sa mère démarche des sponsors et surprotège sa fille. Noah est le fils du fondateur d’Organic, la société qui vend les organes artificiels. La petite sœur d’Esteban a un cœur bas de gamme et d’occasion depuis ses 3 ans, le seul remboursé par la Sécurité sociale, mais il a de plus en plus de ratés et il faudrait le changer. C’est ce dernier qui décide d’enlever « la fille artificielle », mais il se retrouve avec l’héritier d’Organic sur les bras en plus et une jeune fille supplémentaire qui s’incruste au dernier moment. Le statut d’otages des passagers va finalement finir par basculer, Esteban n’est pas un gros dur et la seule chose qu’il demande c’est un cœur neuf et haut de gamme pour sa sœur.
Un roman qui pose des questions intéressantes sur tout ce qui touche à la bioéthique (où faut-il fixer les limites?), mais aussi sur la santé à deux vitesses ou le pouvoir (parfois effrayant) des réseaux sociaux et des médias. Le roman ne sortait pas particulièrement du lot à mes yeux, mais le final change un peu la donne. Le roman est très documenté, il pose des questions essentielles et se finit de façon assez terrible.

BM 6-7*
Dès 13 ans.
Science-fiction
Thèmes : bio-éthique,

Sandra