Linwood Barclay est un auteur que beaucoup de lecteurs connaissent de nom, sans pour cela avoir lu l’un de ses thrillers. C’était bien mon cas, car je possède plusieurs de ces bouquins et pourtant, je n’avais jamais pris le temps de les sortir de ma pile à lire. C’est notamment pour cette raison que j’aime tant participer à des jurys littéraires : tant pour découvrir de nouvelles plumes que pour enfin se plonger dans une nouvelle œuvre d’un auteur ou autrice dont nous possédons ses précédents restés confinés dans nos bibliothèques.
Il est indéniable que Linwood Barclay détient et maîtrise parfaitement les ficelles du thriller à suspens. Il le démontre par « Ces mensonges qui nous lient » où faux-semblants et apparences trompeuses sont les maîtres mots !
Jack est écrivain dont deux livres sont déjà parus et ont connu leurs petits succès. Alors que son troisième roman est dans les mains de son agent littéraire, il pense trouver un job alimentaire dans la fonction de rédacteur pour des revues spécialisées. Mais alors qu’il est viré dès son premier jour et sa voiture est incendiée, une proposition alléchante mais mystérieuse lui sera offerte. Mais finalement, à qui peut-on vraiment se fier ?
Page-turner redoutable, ma première immersion chez cet auteur canadien se sera donc déroulée sur des chapeaux de roue et comme sur des roulettes. J’ai bien apprécié le personnage de Jack, parfois un brin naïf mais aussi attachant, tout comme son beau-père, Earl.
Le style d’écriture fluide est plaisant et magnétise le lecteur qui veut connaître la suite de l’histoire et se laisse difficilement déposer le livre pour une autre activité. Addictif au possible, c’est jusqu’au final surprenant et au dernier chapitre de ce thriller qu’on y découvre enfin les réponses à nos questions.
Bref, vous l’aurez certainement compris : je ne me débarrasse pas des romans de Linwood Barclay présents dans ma bibliothèque, bien du contraire. C’est même l’occasion de les en faire sortir !