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Charles Baudelaire
Fiche technique
Auteur :
Fabrice GlocknerGenre : ThéâtreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : mars 2008Éditeur :
La CardereISBN : 9782914053426Résumé : La scène se déroule en 1867. Charles Baudelaire a formulé une demande d'admission au sein d'un Ordre Initiatique. Un Grand Initié est chargé de déceler ses motivations profondes.Le parfait Alchimiste du Verbe, ayant percé le secret de l'univers, et l'Initié aux mystères éternels, capable de voir «au-delà du miroir», se livrent, dans un des salons du somptueux hôtel Pimodan, à une conversation intime et passionnée. Charles Baudelaire consentira-t-il à la mort initiatique et trouvera-t-il enfin le Nouveau auquel il aspire ?Sera-t-il prêt à entreprendre ce voyage symbolique, en marge du monde contemporain et de la réalité quotidienne qui l'oppresse ?Le Grand Initié réussira-t-il à guérir le poète de son angoisse du Spleen 9 Sera-t-il lui-même métamorphosé par cet entretien et définitivement acquis au «langage des fleurs et des choses muettes» ?Dans un dialogue imaginaire entre le poète et un Grand Initié, l'auteur nous livre des clefs inédites de la spiritualité baudelairienne et de la sagesse initiatique. Il invite à reconnaître en Baudelaire un Semblable, un Frère en Idéal. Préface de Jean-Claude BousquetFabrice Glockner est né en 1968 à Villeneuve-lez-Avignon. Il se consacre aujourd'hui à l'écriture en Lozère.Extrait du livre :LE GRAND INITIÉUne première lecture des Fleurs du mal laisse le sentiment d'un univers livré à Satan, à la corruption et à la misère, à la débauche et à l'hypocrisie. Votre adresse Au lecteur m'a marqué par son pessimisme. Il me vient en mémoire ces quelques vers :La sottise, l'erreur, le péché, la lésine. Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine.Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins. C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.Vous maniez comme nul autre la science du Verbe, vos vers sont d'une maîtrise parfaite et d'une rare beauté. Ils révèlent