Comme j'intercale cette lecture entre un tome de la compagnie noire et un autre de Dune, ma lecture a probablement été influencée, et il est possible que je révise mon jugement après une digestion plus longue de ce roman.
C'est bien. L'univers se pose rapidement, les personnages se caractérisent très vite et l'on suit leurs péripéties dans un monde de violence martiale où s'intègre un soupçon de magie plutôt bien amenée. Je suis cependant resté sur ma faim, car justement, tout va trop vite. En soi ce n'est pas forcément un défaut, mais comme je sentais dans les premiers chapitres une sorte d'envie de poser tranquillement un décor, possiblement pour une saga, j'ai été surpris par la soudaine accélération vers le dénouement, trop abrupt et finalement décevant.
La comparaison avec la compagnie noire est bien entendu trop présente, Chevauche-brumes méritera une suite, un univers approfondi lui permettant de se distinguer, car le potentiel est perceptible dès les premières pages.