Oui, je sais, j'ai mis cinq. La note semble élevée, surtout compte tenu d'un vocabulaire itératif qui montre ses limites (supportable parce que lu en anglais), et aussi répétitif que les orgasmes de mademoiselle et les érections de monsieur. D'ailleurs, j'enjoins vivement ce dernier à consulter un spécialiste du priapisme, dont il semble atteint au plus haut degré.
Pourquoi cinq alors ? Pourquoi cette moyenne déjà trop généreuse ? Parce que j'ai rarement autant ri en lisant un roman. J'ai ri à devoir m'arrêter de lire, à me dire que les voisins devaient me prendre pour une folle, mais je n'ai pas ri parce que c'était censé être drôle, voilà le petit bémol.
Ce roman est ridicule, mal écrit, et drôle à ses propres dépens. EL James mérite bien la moyenne pour cette performance, certes un peu désolante, mais assez intéressante d'un point de vue anthropologique/éditorial/sociologique. Je ne pense néanmoins pas poursuivre l'expérience au-delà du premier torchon... heu, roman.