Pour ceux qui veulent en connaître un max sur la vie du grand Clint et savourer des anecdotes et histoires de tournages, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin.
Ici, on est dans la collection Grands Cinéastes du Monde en association avec les Cahiers du Cinéma. Autant dire que ça rigole pas des masses...On est dans la pure analyse ce qui peut saouler. Et puis moi j'aime souvent à penser que nombreux réalisateurs ou écrivains doivent bien se marrer parfois en lisant les analyses de certaines de leurs oeuvres. Les journalistes vont chercher des tas d'analyses sociales, psychologiques, psychanalytiques et autres réjouissances alors que si ça se trouve le mec n'a pas réfléchi plus que ça en écrivant/réalisant son oeuvre.
Néanmoins et malgré un langage parfois un peu intello, Bernard Benoliel (ancien rédacteur des Cahiers du Cinéma) arrive à être très intéressant en retraçant chronologiquement les oeuvres de Clint et en faisant le lien avec les sujets qui lui sont chers (les communautés réparatrices, le temps qui passe, la relation à sa fille, la violence, la volonté (mais est-ce possible?) d'avoir une seconde chance........). Et c'est vrai que l'oeuvre d'une des dernières icônes du cinéma américain prise dans son ensemble fait ressortir certains thèmes qui me font penser que finalement Clint à sans doute eu un minimum de réflexion (je n'en doutais pas vraiment) et que tout les messages qu'il fait passer sont mûrement préparé.
Un seul exemple: la réponse visuelle d' Eastwood (dans le "Magnum Force de Ted post) à l'attaque écrite de Pauline Kael dans le New Yorker (oui oui, la journaliste qui traita Eastwood de fasciste.......la conne.....)
Bref, un livre conseillé aux inconditionnels de Blondin, pour les autres, laisser tomber, vous risquez de bien vous faire chier.