Clouzot critiqué

Résumé : Henri-Georges Clouzot (1907-1977) a réalisé dix longs métrages de fiction en quelque vingt-cinq ans, dont sept adaptations : “L’assassin habite au 21” (1942), “Quai des Orfèvres” (1947), “Manon” (1948), “Miquette et sa mère” (1949), “Le Salaire de la peur” (1952), “Les Diaboliques” (1954) et “Les Espions” (1957), et trois scénarios originaux : “Le Corbeau” (1943), “La Vérité” (1960) et “La Prisonnière” (1968), ainsi qu’un sketch, “Le Retour de Girard”, dans “Retour à la vie” (1949). Il a également filmé un peintre au travail (“Le Mystère Picasso”, 1955) et un chef d’orchestre, Herbert Von Karajan, faisant répéter et/ou dirigeant en concert des œuvres de Schumann, Mozart, Dvořák et Verdi (1965-1967). Presque toutes ses fictions, aujourd’hui des classiques du cinéma français, ont fait scandale en leur temps, admirateurs et détracteurs s’affrontant sans merci à leur sujet. Parmi eux, Jacques Audiberti, Roger Nimier, Raymond Queneau et Roger Vailland ; André Bazin, Claude Mauriac, Lucien Rebatet, Georges Sadoul et François Truffaut. On trouvera, ici revisitées, toutes ces polémiques.