Le Comedian Rhapsodie que j’aurais préféré envisagé

Le quatrième de couverture étant peu évocateur, je me suis décidé à lire le livre pour comprendre le sens de son titre. Avant d’être comédien et chroniqueur sur France Inter, Thomas VDB, a eu une première vie, qui de sa passion pour le groupe Queen, l’a mené à devenir fan d’autres groupes et de faire une rencontre déterminante qui lui a permis de devenir journaliste musical.Cela lui permet d’évoquer ses souvenirs d’enfant et d’adolescent des années 80 et 90 et des anecdotes sur sa première expérience professionnelle jusqu’en 2005. Je vous avoue que j’ai bien aimé la première partie du livre jusqu’au moment où il arrête ses premières années de DEUG d’anglais pour rentrer dans la vie active. Dans ces chapitres, on retrouve la verve dans les mots de Thomas VDB et on s’amuse de ses petites histoires qui nous ramènent à notre propre adolescence et à notre jeune vie adulte faite d’insouciance, d’expériences multiples sans vouloir tout prendre au sérieux. Curieusement, je n’ai pas vraiment gouté à la deuxième partie du livre censée expliquer comment l’auteur s’est finalement retrouvé dans une impasse. Thomas VDB, ayant rêvé de musiques et de stars, découvre l’envers du décor et déchante.Et finalement, ce qu’il aurait pu mieux faire passer,de façon plus claire, étant après tout la réalité telle quelle, c’est comment son envie d’être comédien ( telle une rhapsodie qui s’est imposée à lui) a pris le pas sur ses envies musicales qui l’ont mené par hasard à un métier. Si Thomas VDB avait creusé les figurations chez Carrefour, le spectacle avec ses potes qu’il joue de plus en plus à la fin du livre, et dire plus au lecteur, ce qui se passe en son for intérieur quand il joue, je suis convaincu que Comedian Rhapsodie aurait eu un autre impact voire un tout autre pouvoir d’évocation. C’est dommage car il suffit d’écouter les chroniques de France Inter de l’homme de spectacle qu’il a fini par devenir, pour voir que son art de poser les situations et les gens est sa marque de fabrique. Au moins, j’aurai découvert que j’aime plus le comédien que l’écrivain de circonstance et que de ce côté là, Thomas VDB est raccord avec ses propres inspirations.