Un autre chef d'oeuvre
Comment Blandin fut perdu est encore un chef d'oeuvre de Jean-Philippe Jaworski. Le livre contient deux récits de l'Ancien monde à la manière de Janua Vera. Le premier récit raconte la guerre de...
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le 17 juin 2018
2 j'aime
Janua Vera, Gagner la Guerre : les deux ouvrages de Jaworski sur le vieux Royaume m'avaient enchanté.
Ces deux nouvelles étaient donc une petite friandise supplémentaire permettant de replonger dans l'univers de cet auteur de Fantasy.
Montefellone, c'est un récit de bataille : le niveau d'écriture est élevé, le vocabulaire médiéval guerrier est très riche et exigeant, il faut souvent se plonger dans le dictionnaire. L'histoire est agréable à lire mais assez touffue, on est au coeur de la mêlée. Cette nouvelle permet surtout de comprendre comment Ciudalia a réussi à devenir une force majeure, grâce à sa stratégie et à la faiblesse des dirigeants ennemis.
Comment Blandin fut perdu est bien plus intéressant, et extrêmement riche. Ici, on retrouve Gaideris, l'elfe de Gagner la guerre, et le personnage d'Albinello (Fra Albinello, dans Gagner la Guerre, ce qui apporte un indice particulier permettant la compréhension de la chute). Car la chute nous fait réflechir longtemps après la lecture.
Albinello et Blandin ne font qu'un, d'ailleurs, les deux noms signifient "blanc" dans deux langues différentes, Alma (alba ?) étant le trait d'union entre ces deux "personnages". Le récit de la fresque est en ce sens un autre indice, car comment Albinello aurait-il pu en savoir tant rien qu'en regardant ce que son soi-disant apprenti a peint ?
Une deuxième nouvelle d'excellente qualité qui donne du relief au personnage de Fra Albinello, l'expert en peintures à double-lecture.
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Créée
le 11 août 2017
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