Max Zajack, alter ego de Mark Safranko, dépérit depuis sa putain d'Olivia, il a des loyers de retards malgré son studio-cave minable, il est chômeur, adepte des anti-dépresseurs, des psy et de certaines bouteilles.
Enfin, les premiers chapitres.
Ensuite il devient LE spécialiste en profils géostratégiques de la nouvelle section international d'AT&T(Américan Telephone and Telegraph). Il se transforme en véritable Don Juan et s'envoie presque une femme différente par chapitre (92 Chapitres recensé). Il bois de temps à autre, continue de voir une psy et ne quitte pas son studio-cave.
Mark Safranko possède un style rassurant, je me demande parfois où je vais trouver mes doses de violence poétique quand je n'aurais plus de "nouveau" Bukowski à bouquiner, ce genre de manque c'est comme la mort, le coté inéluctable ça fou la trouille alors j'essaie de repousser l'échéance tant que possible.. Mark étalant un style excessivement Bukowskien, il me permet de patienter sans trop me ronger les sangs.
Cependant l'adaptation française de son titre "Lounge Lizard" me semble excessivement médiocre. Les écris de Mark Safranco vont difficilement plus loin qu'une confession, certes, d'ordinaire c'est un loser, certes, mais dans ce récit il gagne trop d'argent, est trop admiré par ses collègues et surtout, il BAISE beaucoup trop de femmes pour mériter cet intitulé. Le seul bouquin le traitant de loser essaie presque de prouver le contraire. Je déteste ce genre de chose, on est pathétique ou on ne l'es pas, je crois que pour le coup 13E note a eu un problème de définition, un loser magnifique n'a absolument rien à voir avec un winner dépressif. Mark Safranko a beau être doué, j'aurais pu me passer de lire ces folles aventures érotiques d'un stratège rebelle jusqu'à la fin de cette décennie.