Contes carnivores par Nina in the rain
Le gros risque avec Quiriny, c'est que j'ai très très peur d'un jour être déçue. Je viens de nouveau de me plonger avec délice dans un recueil de ses nouvelles que j'ai toutes savourées avec un plaisir extraordinaire, mais du coup j'ai peur. Bernie, (tu permets que je t'appelle Bernie et que je te tutoie? j'ai l'impression d'être très proche de toi à force de te lire...) dans ton prochain texte, je m'éclaterai autant? Rétrospectivement, je pense que j'ai bien fait de lire les Assoiffées en premier, je ne me souviens pas d'avoir autant adoré. Peut-être parce que c'est un roman, et que finalement sa plume me semble absolument extraordinaire dans les nouvelles. Mais bon, tout de même, ce voyage en Belgique matriarcale, c'était vachement bien!
Dans ce recueil, à nouveau des nouvelles, à nouveau fort déjantées, toujours hantées par Pierre Goude et menées de main de maître par un narrateur délicieux. La dernière, en particulier, qui donne son nom au recueil, m'a semblé vraiment extraordinaire. Mais je ne peux pas me concentrer sur elle, ce serait oublier celle de l'évêque argentin, celle de l'alcool bizarroïde, celle du tueur en série attachant... et toutes les autres. Réellement, si vous souhaitez passer un bon moment avec des textes charmants, jetez-vous sur ce recueil... et sur tous les autres de Quiriny!